Publié à l'occasion de l'exposition présentée par la galerie Le Point Cardinal, Paris VIème, pendant les mois de novembre et décembre 1967.
" (...) Mais le culte, le cérémonial mystérieux de vie, auquel ces pièces font rêver, n'appartient ni au passé ni au futur. Elles ont été exécutées devant nous par un artisan de notre temps, relieur, ébéniste, céramiste, dinandier, maître en orfèvrerie d'église, puis en orfèvrerie profane. Il s'appelle François Hugo. (...) Quelques bijoux ont été conçus par l'artiste lui-même. Mais la plupart de ces pièces ont été modelées ou dessinées à son intention par quelques-uns des plus grands créateurs de notre temps qui furent, de longue date, ses amis - et l'entreprise s'est chauffée au feu de l'amitié. A ces noms - ceux de Derain, de Picasso, de Max Ernst, d'Arp - s'ajoutent des noms plus récents et opportuns : Dorothea Tanning, Matta, Viseux. "
Gaëtan Picon
Soixante-six pièces - titres, dates, poids, dimensions, tirages - exécutées par François HUGO pour Jean ARP, André DERAIN, Max ERNST (le plus représenté avec 29 pièces), Roberto MATTA, Pablo PICASSO, Dorothea TANNING et Claude VISEUX et quatre pièces conçues par François HUGO lui-même.
Toutes les reproductions sont en noir et blanc et à pleine page.
Fac-similés d'un mot de François HUGO à Max ERNST et la réponse à celui-ci.
Portraits de François Hugo en compagnie de Max Ernst (1967) et de Pablo Picasso (1960).
Trois portraits de l'orfèvre au travail et deux vues de son atelier.
-Pour quels dieux... par Gaëtan PICON
Le Point Cardinal, 1967, 15,6 x 21 cm., broché, couverture dorée, non paginé (110 pages).
Couverture fragile mais en bon état
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